Présidence du Sénat
Alors que le Sénat a basculé dimanche à gauche, Nicolas Sarkozy lui-même aurait annoncé que la majorité ne devait pas se battre à tout prix pour conserver le « plateau ».
Respecter le choix des urnes. Dans le sillage de la gauche, François Bayrou a mis en garde mardi contre d'éventuelles « manœuvres » visant à faire élire un président de droite au Sénat. Parlant de « hold-up » sur BFMTV-RMC, le député des Pyrénées-Atlantiques a fustigé la pratique des « débauchages » qui « donneraient une image absolument détestable » de ce troisième tour du scrutin sénatorial. Un message clair à la majorité défaite dimanche, qui aurait besoin de « séduire » des sénateurs de gauche afin que l'UMP Gérard Larcher, président sortant, se maintienne au « plateau » (l'équivalent du perchoir à l'Assemblée nationale). Avant l'élection du président de la Haute assemblée samedi, la gauche devra s'assurer de la fiabilité des 9 sénateurs divers gauche, des quatre radicaux et neuf radicaux de gauche (PRG), dont certains entretiennent de bonnes relations avec Gérard Larcher. Jean-Pierre Bel et Catherine Tasca, les deux candidats PS à la présidence, auront besoin de toutes les voix de leur majorité absolue (177 sièges) pour l'emporter.
SOURCE/ FRANCE SOIR
